Si le nom attribué à cette série fait rétrospectivement référence à la manière dont le coronavirus a bouleversé nos existences en nous contraignant à nous éloigner de nos vies familiales, professionnelles et sociales, sa représentation évoque le virus lui-même, plus précisément la fulgurance de son émergence, sa capacité d’envahissement, de propagation et son aptitude à engendrer des variants. La première peinture à l’huile sur papier a été réalisée le vendredi juste avant le premier confinement.

Je l’ai poursuivi à mon retour à l’atelier en créant des variations de la première œuvre,  j’ai poursuivi avec deux séries de photographies sous forme d’interrogations. La première série interroge notre capacité à réellement le faire reculer, tandis que dans la deuxième série  est traitée comme un instantané, la question se pose : a-t-il véritablement disparu ?